Skip to main content

La location immobilière en France continue d’évoluer en ce début d’année 2025. Les modifications législatives, qui se sont accélérées ces dernières années, visent à promouvoir une gestion locative plus juste et transparente.

Les ajustements réglementaires récents impactent autant les propriétaires que les locataires ! Et, ils nécessitent une adaptation proactive de la part des acteurs du marché. En ce début de printemps 2025, faisons le point sur les principales évolutions du secteur

 

L’encadrement des loyers : une extension qui se confirme

L’encadrement des loyers, déjà en place dans plusieurs métropoles, voit son application s’étendre progressivement. Cette mesure, qui vise à contrôler le marché de la location immobilière et à prévenir les hausses excessives, devrait concerner une vingtaine de nouvelles villes d’ici la fin de l’année 2025 ou début 2026. Les discussions sont en cours, et les décisions devraient être annoncées dans les prochains mois. Par ailleurs, le gouvernement a confirmé en février 2025 la reconduction de l’encadrement de l’évolution des loyers jusqu’à fin juillet.

Comment savoir si votre bien est concerné : www.service-public.fr

 

La fin des locations immobilières classées G au DPE : une réalité dès cette année

La performance énergétique des logements est plus que jamais au centre des préoccupations en 2025. La loi climat et résilience a fixé l’interdiction de location des biens immobiliers classés G au titre du DPE à partir de 2025, et cette échéance est désormais effective. Les propriétaires qui n’ont pas encore réalisé les travaux nécessaires sont donc confrontés à l’impossibilité de louer leurs biens. Pour ceux qui ont engagé des rénovations, le plafond du déficit foncier doublé pour rénover les passoires thermiques (21 400 € par an) reste un dispositif incitatif.

 

DPE collectif : un outil désormais obligatoire en 2025

Dans la continuité de la loi climat et résilience, les immeubles en monopropriété et les copropriétés de plus de 200 lots ont, depuis un certain temps déjà, l’obligation de réaliser un DPE collectif. Cet outil est aujourd’hui essentiel pour identifier les axes d’amélioration énergétique et planifier les travaux nécessaires.

 

Transparence et responsabilité : vers une gestion locative plus claire

 

Les annonces de location immobilière doivent obligatoirement afficher le calendrier des interdictions liées au DPE, permettant ainsi aux locataires de disposer d’une information claire sur la performance énergétique du logement. De plus, le numéro fiscal d’un bien immobilier locatif doit impérativement figurer dans le bail de location. Face à la complexité croissante des réglementations, de nombreux propriétaires choisissent de confier leurs biens à des professionnels.

Pour éviter toutes les démarches administratives et être à jour avec les dernières réglementations, il est envisageable d’externaliser la gestion locative. ADHOC Gestion propose des services d’externalisation et de mise en nourrice.

 

Incitation à la location des biens vacants : un dispositif qui porte ses fruits ?

Pour lutter contre la tension locative, le gouvernement octroie depuis le mois d’avril 2024 une prime de 5 000 € par logement pour les propriétaires qui mettent en location un bien vacant ou une résidence secondaire située dans un territoire rural. 

Versée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat), elle est conditionnée au respect des critères de décence, à la location du logement en tant que résidence principale, à la subvention des travaux de réhabilitation par l’Anah, et à la situation du bien dans une commune classée en niveau 5, 6 ou 7 de la grille de densité de l’Insee et dans le périmètre d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) ou d’un programme d’intérêt général d’amélioration de l’habitat (PIG). Ce dispositif vise à dynamiser les territoires ruraux et peut être cumulée avec MaPrimeRénov’.

 

Fiscalité et location saisonnière : les nouvelles règles du jeu

La loi de finances pour 2024 a introduit des modifications fiscales significatives pour la location immobilière saisonnière, avec notamment une baisse des avantages fiscaux pour les meublés de tourisme. En ce début d’année 2025, ces nouvelles règles sont désormais bien en place, et les propriétaires doivent s’y adapter. De plus, la proposition de loi visant à généraliser l’enregistrement des biens en mairie et à conditionner la mise en location à la réalisation d’un DPE continue de faire débat au Parlement.

Les nouvelles réglementations en matière de location immobilière représentent un défi pour les propriétaires bailleurs et les locataires. Elles offrent néanmoins l’opportunité d’innover. En restant informés, réactifs et en utilisant les outils adaptés, les propriétaires bailleurs ont l’occasion de valoriser leurs biens et d’améliorer leur rentabilité. Travailler avec des professionnels du secteur peut faciliter ce processus, en commençant par une optimisation des services de gestion locative.